La circoncision, vue par Sophia Aram
La chronique de Sophia Aram hier matin sur France Inter était assez drôle, et bien inspirée, puisque la cible en était la circoncision. Rappelons que cette très douloureuse mutilation des petits garçons (qui ne demandaient rien) est systématique dès la naissance, aux États-Unis. Or les prétextes qu’on emploie pour la justifier sont, soit boiteux (« On fait ça par hygiène », sic), soit d’ordre religieux, les deux religions inspiratrices étant les deux plus nuisibles et stupides qui ont jamais été conçues dans une cervelle de malade : le judaïsme et l’islam. Elle va de pair avec l’interdit religieux à propos de la viande de porc, là encore inspiré par un souci sans fondement et largement périmé : hé, les gars, nous sommes au troisième millénaire ! Vous les mettez bientôt à jour, vos livres sacrés ? Vous prohibez une viande qui n’est pas plus mauvaise qu’une autre, mais vous vous gavez de sucre, de sel, d’acides gras saturés, d’huile de palme, d’acésulfame-K, de phénylalanine, de colorants artificiels E160c, d’exhausteurs de goût E621 (resic), de conservateurs R250 (disulfite de sodium), de gélifiants E407, E412, R415, de stabilisants E451 et E452, de sirop de glucose (le pire des poisons, à l’origine du diabète), d’antioxydants E301, d’acidifiants E331, d’épaisissants (re-resic, la gomme xanthane) et de colorants bêta-carotène. Miam !
En réalité, la circoncision ne se justifie que par une seule raison, et elle est médicale. Cela s’appelle phimosis, qui n’est pas le nom d’un pharaon, mais celui d’une malformation anodine, qui peut néanmoins s’avérer gênante.
Comme la chronique de Sophie est au format Flash, qui appartient à la firme Adobe, que celle-ci, depuis quelques jours, impose sur les écrans une boîte vous réclamant la permission d’écrire je ne sais quoi sur votre disque dur, et que cette nuisance récalcitrante est impossible à faire disparaître, j’ai pris le parti de télécharger la vidéo dans un autre format, et de la mettre en ligne ICI.
En tout cas, les arguments de Sophia m’ont fait penser à Toinette, dans Le malade imaginaire de Molière, quand elle suggère à son maître Argan de se faire couper un bras parce qu’il « tire à soi toute la nourriture » et empêche l’autre « de profiter », ou de se faire crever l’œil droit car il en verrait « plus clair de l’œil gauche ».