Encore un chef-d’œuvre !

Publié le par Yves-André Samère

Ce soir, le Grand Journal invitait Pierre Niney, et je commence à me demander s’il existe un seul film français sans Pierre Niney ou Laurent Laffitte. C’est d’autant plus agaçant que l’un et l’autre laissent écrire, au générique de leurs films, qu’ils sont « de la Comédie Française ». Or c’est faux, car on joue sur les mots ! On est DE la Comédie Française quand on en est sociétaire. Mais ils ne sont que pensionnaires, c’est-à-dire simples stagiaires. Un peu comme si un commis de cuisine préposé au lavage de la vaisselle de la Tour d’Argent se prétendait chef étoilé...

Niney, au début, je l’aimais bien, mais là, ça commence à bien faire. Le film qu’il venait faire mousser ce soir s’intitule Un homme idéal, et il se trouve que j’en ai vu la bande-annonce au début de cette semaine. Or, dès les premières dix secondes, j’ai compris de quoi il s’agissait : Niney incarne un jeune écrivain qui ne parvient pas à se faire éditer, probablement par excès de talent. Mais on le voit trouver par hasard un manuscrit, le feuilleter, s’emballer, le recopier et envoyer le résultat à un éditeur. Bien entendu, le livre paraît et fait un triomphe, sinon il n’y aurait pas de film. Le gars devient riche et célèbre, et arrive ce qui ne pouvait manquer d’arriver : il se met à recevoir des messages d’un correspondant mystérieux qui fait planer une menace de représailles.

Eh bien, mille regrets, mais cette histoire n’a rien de nouveau, et j’ai vu au moins deux films qui la racontaient, arrangée différemment ! Il faut donc en conclure que c’est toujours dans les vieilles marmites qu’on fait la bonne soupe. Et que chapardage et démarquage sont les deux mamelles du cinéma.

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