Rétropédalage

Publié le par Yves-André Samère

Attendu que je m’efforce d’être intellectuellement honnête (bien que pratiquant à outrance le téléchargement illégal, mais ne le répétez pas), je suis bien obligé de convenir que Pierre Niney l’a été aussi. Il y a cinq jours, sur RTL (l’émission avait été enregistrée la veille de sa diffusion), il avait laissé dire qu’il était « DE la Comédie-Française », ce qui était un pur mensonge par omission, puisqu’il en a démissionné depuis deux mois. Reste que Stéphane Bern a été un peu manipulé, et que les affiches du film où joue Niney, Un homme idéal, qui sort demain, portent encore cette mention fallacieuse... Et je conviens que j’avais oublié ce détail : le jeudi, Bern enregistre aussi l’émission du lendemain, donc il ne pouvait pas, jeudi, avoir lu l’article qui en parle et qui a été publié le vendredi !

Aujourd’hui, Niney était l’invité sur France Inter de La bande originale, et il a reconnu les faits. Selon lui, il n’avait pas voulu perturber la cérémonie des Césars (où il a été récompensé) par une annonce intempestive, et il a préféré différer la nouvelle de sa démission. Il dit avoir eu l’intention de publier une lettre, mais, naturellement, la chose est tombée à l’eau, puisque Armelle Héliot a vendu la mèche – comme c’était son droit, en tant que professionnelle de la critique théâtrale. Cela n’empêche pas qu’il a menti en s’étendant longuement sur les qualités de l’illustre maison et la joie d’y appartenir.

Donc, finalement, je vais peut-être aller voir son film. Mais enfin, rien ne presse.

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