Surnoms à la noix

Publié le par Yves-André Samère

Ils vous comblent d’enthousiasme, ces surnoms que sans cesse les zozos des radio-télés collent à tout et n’importe quoi ? Je sais bien que, pour éviter des répétitions, on est obligé de s’en servir de temps à autre ; dire de Marseille que c’est la cité phocéenne, surnommer Paris la ville-lumière, ou Rome la ville éternelle – voire New York la ville qui ne dort jamais. Ou, mieux encore mais toujours inédit, Balkany le ripou intouchable. Bien, passons.

Mais les hurluberlus dont je parlais plus haut semblent viser un record : employer le plus grand nombre possible de fois le MÊME cliché. Hier, à propos de Florence Arthault, ancienne championne de la navigation et qui venait de mourir dans un accident, j’ai bien dû entendre deux cent cinquante fois qu’elle était « la petite fiancée de l’Atlantique ». D’abord, cette expression est absurde en elle-même. Ensuite, cette « petite fiancée » de 57 ans ne rappelait que d’assez loin Judy Garland dans Le magicien d’Oz, surtout sur le plan de la distinction et de la délicatesse.

Aujourd’hui, les choses se sont calmées un peu, et elle récupère son vrai nom. Ce doit être ça, le secret : se boucher les oreilles pendant vingt-quatre heures afin de ne pas entendre de sottises.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

K
Je vous lâche le FNLC aux fesses, vous avez oublié "l'ile de beauté". Ou une présence obligatoire à tous les concerts de I Muvrini pendant un an, au choix.
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Y
Non, pitié, pas ça !
C
Judy Garland qui avait chiper le rôle de Dorothy dans le magicien d'Oz à Shirley Temple ue l'on appelait, elle la petite fiancée de l'Amérique
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Y
Trop de « petites fiancées » !