Une Fleur qui se fait cueillir
Olé ! Encore une bonne occasion de se payer la tête d’UN ministre ! C’est Byzance.
On sait que Fleur Pellerin, qui se prend pour LE ministre de la Culture, multiplie les bourdes, comme d’avouer qu’elle n’a pas lu Modiano. Mais on lui pardonnait cette carence, UN ministre, ça n’a le temps pour rien, sauf soigner son image, comme ils disent. Mais voilà, elle en a commis une autre, de bourde, et bien plus grosse.
Au Musée d’Orsay, à Paris, prendre une photo était interdit depuis cinq ans. Or cette Fleur qu’on nous avait jetée, en visite avant-hier dans ce musée pour faire la pub d’une exposition, a pris en photo un tableau de Pierre Bonnard. Et, au lieu de la garder pour elle, ce qui n’aurait pas mangé de pain, elle a eu la bêtise de la publier sur son compte Instagram. « Hé, les gars, admirez comme je viole bien le règlement ! ».
Sans surprise, un tas d’internautes lui sont tombés sur le paletot, sur le thème « Pourquoi elle et pas nous ? ».
Que croyez-vous qu’il arriva ? Hier matin, le Musée d’Orsay a annulé son interdiction de prendre des photos. On ne va quand même pas vexer LE ministre dont nous dépendons pour les subventions. Et la direction du musée a prétendu qu’elle changeait son fusil d’épaule « à la demande » de la dame, ce qui est archi-faux.
Deux précisions : l’exposition des tableaux de Bonnard est composée d’œuvres prêtées par des particuliers, dont certains ont interdit qu’on les photographie, et donc, le musée et son autorité de tutelle se sont assis sur le contrat. Et, vu la bonne impression que cela a dû faire sur les prêteurs, il va falloir courir pour que d’autres prêteurs privés se manifestent.
Nous sommes gouvernés !