Les pires ministres
Ça ne m’emballe pas, et j’aimerais pouvoir écrire que les meilleurs ministres de ce gouvernement de bras cassés sont des femmes. Mais non, c’est le contraire !
Passons vite sur le cas de Ségolène Royal. Il n’échappe plus à personne que cette femme est déséquilibrée, et que le reniement permanent est son seul crédo. On l’a vue à l’œuvre avec les portiques de l’éco-taxe, avec les feux de cheminée à Paris, avec la centrale nucléaire de Fessenheim, avec les tarifs des autoroutes, avec tout, littéralement. Pas une promesse faite par elle qui n’ait été bafouée dans les mois suivants.
Ensuite vient Christiane Taubira. Je ne cache pas mon aversion pour la femme qui a fait perdre Jospin en 2002, avec son compère Chevènement. Si ces deux-là s’était abstenus de concourir pour l’élection présidentielle, les voix qu’ils ont détournées seraient allées au seul candidat de la gauche ayant toutes les chances de gagner. Et on ne peut pas argüer qu’ils ne le savaient pas. Le résultat a été magnifique : Chirac réélu, plus cinq ans de Sarkozy, et à présent le calamiteux Hollande. Bilan, treize ans de désastres successifs, à ce jour. Outre cela, Madame Taubira, comme ministre de la Justice, se rachidadatise à vitesse grand V : déjà, trois de ses directeurs de cabinet ont donné leur démission, ils ne la supportent plus. Il paraît qu’elle s’en fiche, d’ailleurs. Mais pas nous, qui voyons qu’à la tête de son ministère, une fois remplie sa mission pour le mariage homosexuel (et il faut reconnaître qu’elle l’a bien remplie), elle n’a plus rien fait, les prisons sont de plus plus engorgées, les juges sont débordés, et on viole toujours les jeunes prisonniers qui arrivent dans leurs cellules, dès leur premier soir.
Enfin, Najat Vallaud-Belkacem. Celle-là, c’est un poème, elle fait passer en force une réforme du collège qui a la désapprobation de la totalité de ceux qui connaissent la question (et vous ne me ferez pas avaler que Chevènement, Jospin et Jack Lang, qui tous trois ont été ministres de l’Éducation nationale, et des meilleurs, n’y connaissent rien et sont des suppôts de la droite). Cette femme tente de nous faire croire que les suppressions qu’elle a décidées arbitrairement sont en réalité profitables, et que l’enseignement classique, loin d’être raboté, va désormais bénéficier à tous. Il n’y a qu’un mot : Najat Vallaud-Belkacem MENT. Ça nous manquait.