Mariage gay... aux États-Unis

Publié le par Yves-André Samère

Hier, tous les médias ne parlaient que des trois attentats qui avaient eu lieu, l’un en France, le deuxième en Tunisie, et le troisième, un peu laissé de côté, contre la mosquée Al-Imam al-Sadeq, à Koweït City – au moins 25 morts et 202 blessés, donc bilan tout à fait négligable selon nos critères.

En revanche, pas un mot, sur les chaînes qui se disent « d’information », à propos d’un autre évènement qui s’était produit la veille aux États-Unis. Il est vrai que lesdites chaînes sont trop occupées à envoyer un journaliste camper toute la journée devant une porte fermée, afin de nous tenir au courant de ce qui, peut-être, se passe derrière. Du genre naissance d’un bébé « royal » ou d’un nouveau parti politique très républicain.

Or, avant-hier, la Cour suprême des États-Unis a flanqué un rude coup de pied dans une fourmilière réputée coriace, édifiée par les réactionnaires états-uniens contre l’abominable sacrilège que constitue le mariage homosexuel. Rappelons à ceux qui n’étaient pas là que ladite forteresse n’avait commencé à trembler sur sa base qu’en 2004, quand le Massachussetts avait été le premier État à faire légaliser, sans doute par des élus sodomites, cette invention diabolique. Les choses n’avaient évolué que TRÈS lentement, jusqu’à ce que la Cour suprême, ce jeudi 25 juin 2015, décide de rendre obligatoire l’acceptation, par TOUS les États (ils sont cinquante), de cette union jusque là pratiquée au compte-gouttes, si j’ose cette expression hardie. Les États ne pourront donc plus s’opposer aux demandes qui vont affluer, et ils devront, en outre, accepter les mariages célébrés éventuellement dans les autres États.

Précisons, pour calmer les optimistes, que cette décision historique n’a été prise qu’à une voix de majorité : cinq contre quatre. C’est peu, mais cela a suffi. Était-ce en prévision de la Gaypride, qui a lieu aujourd’hui à Paris et à Berlin ?

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