Clown triste, ou triste clown ?
Dès sa première apparition sur mon écran de télévision, j’ai su qu’Augustin Trapenard était un sombre crétin, et qu’il illustrait parfaitement mon opinion selon laquelle avoir été élève d’une grande école et être bardé de diplômes n’est en rien une preuve d’intelligence.
Depuis, au Grand Journal sur Canal Plus, où il remplaçait un véritable philosophe agrégé mais qui avait eu le malheur de déplaire à Denisot, on a vu Trapenard faire le clown, nez rouge, déguisements divers, plaisanteries grotesques, pantomimes déplacées, toute la panoplie du critique littéraire, en somme...
Trapenard officie également sur France Inter, et reçoit dans son émission des invités distingués. Or, ce matin, on l’avait fait venir dans la Matinale pour y faire son petit numéro de léchage de bottes envers un cinéaste, Jacques Audiard, venu vendre son film qui sort après-demain. Eh bien, ça n’a pas raté, il l’a appelé « Jean-Jacques Audiard ». Se tromper en nommant l’invité principal, donc montrer qu’on ne sait rien de lui, voilà qui flatte l’ego de n’importe quelle célébrité.