Une rencontre au sommet
Ce matin a été annoncé que Sorj Chalandon serait sur France Inter l’invité d’Augustin Trapenard dans son émission de neuf heures. Très bien, ils auront pu, j’espère, parler de votre (très humble) serviteur, puisqu’ils ont en commun d’être venus sur le présent site pour y déposer un commentaire, où je les ai, l’un et l’autre, pris comme têtes de Turc, le premier en 2012, et le second il y a seulement quelques semaines.
Je précise que j’ai assez d’estime pour Chalandon, qui a tout de même été correspondant de guerre au Liban avant d’être parachuté à la rubrique télévisuelle du « Canard enchaîné » – où ses premiers articles étaient assez mauvais –, et qui connaît très bien l’arabe, alors que l’autre ne connaît que lui-même. Trapenard m’a reproché de ne pas avoir parlé de son émission où il couvrait de fleurs, dit-on, Christine Angot, mais j’avais à cela deux bonnes raisons : je ne suis jamais chez moi à l’heure où il enchante nos oreilles, et je porte autant d’intérêt à Christine Angot qu’à la carrière de Nolwenn Leroy. Et si vous désirez vous marrer un peu, lisez donc l’article que lui consacre Frédéric Pagès en page 6 du « Canard » de cette semaine : il y déshabille métaphoriquement cette radoteuse, laquelle ne cesse de raconter (dans QUATRE de ses livres) le viol dont elle a été victime naguère par son propre père. Je rappelle que la même chose est arrivée à Barbara, la chanteuse, et qu’elle s’est contentée d’y faire une brève allusion dans une seule de ses chansons.
Marrant : Pagès la surnomme « Cri-Cri », diminutif que j’avais attribué à Christine Boutin. Seraient-elles parentes ?