L’horreur du chocolat noir
Aujourd’hui, expérience mémorable et pénible. Il y a quelques mois, j’avais écrit un article sur le chocolat noir, tellement recommandé par les gens qui tiennent à notre santé (ah, merci, merci !). Et je citais un médecin médiatique qui excluait tout chocolat comportant moins de cent pour cent de cacao. Il prétendait que cette panacée était très facile à trouver, mais je n’en avais jamais vu, donc jamais goûté.
Or, ce matin, j’ai presque trouvé la perle cherchée, et, ne reculant devant aucun sacrifice vu mon amour de la science, en ai acheté une tablette. Comme je n’ai rien à cacher, voici les indications. La marque : Lindt Excellence ; le prix : 2,15 euros ; le magasin : Auchan ; le taux de cacao : 99 % (rien n’est parfait) ; ingrédients : pâte de cacao, cacao maigre, beurre de cacao, cassonade ; énergie : 2337 kilojoules ou 567 kilocalories ; matières grasses : 49 grammes, dont 30 saturées ; glucides : 8 grammes, dont 2 de sucre ; protéines : 13,2 grammes ; sel : 0,06 grammes. La tablette pèse 50 grammes. Notez que je suis un peu intrigué qu’une tablette contenant 49 grammes de matières grasses (le cacao, je suppose), plus 8 grammes de glucides et 13,2 de protéines, arrive à ne peser que 50 grammes. Mais les mathématiques, ça va, ça vient... Quant au prix du kilo de chocolat, il grimpe à 43 euros.
Eh bien, je viens d’en goûter un carré, et c’est ignoble ! Seulement 2 grammes de sucre, mais pas d’amertume comme dans les vrais pamplemousses. Bref, rien. Autant croquer un morceau de carton.
Je ne vais donc pas insister, et ne chercherai pas de chocolat à cent pour cent. Quant au livre du docteur en question, je crois qu’il me reste une armoire à caler, et ce bouquin possède l’épaisseur idéale.