Y a-t-il un général à vendre ?

Publié le par Yves-André Samère

Quand on demande son avis au peuple, ça se termine toujours mal, que ce soit au Royaume-Uni ou dans le département de la Loire-Atlantique. Or nous avons connu naguère des dirigeants qui savaient se passer de l’avis du peuple. Voyez Mitterrand lorsqu’il a voulu abolir la peine de mort : a-t-il demandé l’avis de ceux qui l’avaient élu ? Non. Il a fait voter la réforme par un parlement qui lui était tout acquis – à l’époque, on appelait cela « état de grâce ». Voyez Sarkozy, qui a corrigé le vote négatif sur la Constitution européenne : pour écarter le non fatal, il a fait voter la réforme (repoussée par référendum), en passant par le parlement.

Donc, supprimons le peuple. Avec des députés malléables et qui obéissent si bien au boss, les nations ne s’en porteraient que mieux.

Certes, certes, vous allez me dire qu’on a connu autrefois un général-président qui usait à tour de bras du référendum ! Mais lui avait la manière : il posait DEUX questions et ne demandait qu’UNE réponse. Astucieux.

Alors, je me demande si on ne ferait pas mieux d’installer au pouvoir un autre général. Comme dans la chanson de Francis Blanche interprétée par les Frères Jacques, il doit bien y avoir quelque part Un général à vendre.

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