Léonard de Vinci, génie universel

Publié le par Yves-André Samère

1515 n’est pas seulement la date de la bataille de Marignan, la seule dont Régis Mailhot connaisse la signification, c’est aussi la date de l’arrivée en France du génial Léonard de Vinci, invité chez nous par François Ier – pas le pape, l’autre. Il devait mourir quatre ans plus tard, et pas dans les bras du roi comme certains le croient, mais au manoir du Cloux — actuel château du Clos Lucé — que le roi avait mis à sa disposition.

Très admiré de son vivant comme aujourd’hui, Léonard « connaissait tout », comme on dit, sauf l’anatomie féminine. En revanche, il connaissait très bien celle des jeunes garçons, ce qui compense et que prouvent ses dessins ! Mais, à sa décharge si je puis dire, il n’a jamais fait son coming out, et s’est échiné à ne représenter, dans ses peintures, que des femmes – tout comme Almodóvar ne filme que des femmes. Son savoir, presque aussi étendu que celui de Jacques Attali,  couvrait tous les domaines connus à son époque, mais on sait peu qu’il était aussi un expert du théâtre, un art pour lequel il fabriquait des décors mobiles, des scènes tournantes, et des accessoires qu’il faisait fabriquer à Milan. Et ça, même Wikipédia ne le dit pas, ha ha !

Mais on reparlera peut-être de lui, le sujet est vaste.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
Oui, il avait fait notamment une "machine" : un lion qui surgissait sur la scène, qui avait fait l'admiration des spectateurs. Entre autres. Si je me souviens bien, j'avais lu cela dans "du temps que la Joconde vivait", un bon livre de Jean Diwo. <br /> J'avais appris des tas de choses sur les artistes de l'époque, qui étaient ingénieurs, architectes, peintres, cela faisait un tout. Et sur, aussi, sur la peinture à l'huile, la peinture à fresque, les échanges internationaux (Italie-Flandres).
Répondre
Y
J’ai une autre source, un livre très gros (et très cher) sur les trucages de cinéma. Eh oui, les livres, on ne fait pas que les télécharger