Léonard de Vinci, génie universel
1515 n’est pas seulement la date de la bataille de Marignan, la seule dont Régis Mailhot connaisse la signification, c’est aussi la date de l’arrivée en France du génial Léonard de Vinci, invité chez nous par François Ier – pas le pape, l’autre. Il devait mourir quatre ans plus tard, et pas dans les bras du roi comme certains le croient, mais au manoir du Cloux — actuel château du Clos Lucé — que le roi avait mis à sa disposition.
Très admiré de son vivant comme aujourd’hui, Léonard « connaissait tout », comme on dit, sauf l’anatomie féminine. En revanche, il connaissait très bien celle des jeunes garçons, ce qui compense et que prouvent ses dessins ! Mais, à sa décharge si je puis dire, il n’a jamais fait son coming out, et s’est échiné à ne représenter, dans ses peintures, que des femmes – tout comme Almodóvar ne filme que des femmes. Son savoir, presque aussi étendu que celui de Jacques Attali, couvrait tous les domaines connus à son époque, mais on sait peu qu’il était aussi un expert du théâtre, un art pour lequel il fabriquait des décors mobiles, des scènes tournantes, et des accessoires qu’il faisait fabriquer à Milan. Et ça, même Wikipédia ne le dit pas, ha ha !
Mais on reparlera peut-être de lui, le sujet est vaste.