Botter les fesses de Copé

Publié le par Yves-André Samère

Au fond, encore plus réjouissant que la baffe majuscule administrée à Sarkozy au soir du dimanche 20 novembre avec ses 20 % de partisans, c’est le magistral coup de pied aux fesses bottant celles de Copé le tricheur. S’était-il assez pavané, dans les semaines précédant le vote ? N’avait-il pas rabâché cent fois « Qu’en savez-vous ? » aux journalistes assez hardis pour lui faire remarquer qu’il n’avait aucune chance de tirer le bon numéro. En remarquant qu’on avait souvent vu plus surprenant, récemment  : le Brexit au Royaume-Uni, Bongo au Gabon, Trump aux États-Unis...

C’était feindre d’ignorer contre toute évidence que, jusque dans son parti, tout le monde le méprise et le déteste ouvertement. Vous avez entendu beaucoup de partisans de Copé, durant cette campagne ? Pas un seul !

Au bout du compte, arrivé dernier avec 0,3 % des suffrages, Copé n’a reçu la voix que d’un électeur sur 133 votants : 480 fois moins que Fillon. Autant dire que, dans certains petits bureaux de vote, on n’a pas trouvé un seul bulletin à son nom. Un triomphe !

Finalement, cette élection du champion de la droite, elle avait de bons côtés, et nous laissera au moins un bon souvenir, celui du gendarme rossé par Guignol. Moi, à sa place, j’irai me pendre.

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