Jamel Debbouze, bouffon obséquieux
Je n’ai jamais aimé cette fausse gloire qu’est Jamel Debbouze. La France entière, plus le roi du Maroc dont il est le bouffon obséquieux (lisez CECI), le trouve très drôle ; moi, je pense qu’il n’a que de la tchatche, mais pas un atome d’esprit.
Vaniteux, avec ça. Il a voulu adapter pour le cinéma un roman humoristique anglais, Comment j’ai mangé mon père, que j’avais lu bien avant lui, et le résultat fut un bide artistique et public de première grandeur. Quelques années auparavant, en 2006, soucieux de faire l’acteur, ce vaniteux inconscient avait accepté un rôle dans un film de guerre qu’il co-produisait, Indigènes, où le réalisateur, Rachid Bouchareb, qui n’avait pas les pieds sur terre, lui avait distribué un personnage de... lanceur de grenades, alors que ce garçon, infirme, n’a pas l’usage de son bras droit ! Dans son état, il n’aurait jamais été admis dans l’armée, encore moins affecté à une telle fonction, où il aurait mis en danger tous ses camarades...
Debbouze a fait toute sa carrière grâce à Canal Plus, qui l’a lancé avec un feuilleton médiocre. Depuis, on le voit sans cesse à la télévision, mais jamais il n’a joué un véritable personnage autre que lui-même. Mais les politiques le caressent dans le sens du poil, car cette idole des banlieues est censée incarner les jeunes immigrés, catégorie qu’on doit ménager si on veut faire carrière, ce que lui-même fait avec son entreprise, le Jamel Comedy Club. Mais je le vois mal jouer Molière, Guitry, Feydeau ou Beaumarchais.