Les voyages en avions : pas pour moi !

Publié le par Yves-André Samère

Je n’aime pas du tout prendre l’avion, bien que l’ayant beaucoup utilisé, jamais néanmoins pour mon plaisir. Et je ne crains pas d’avouer cette faille, car les allergiques à ce moyen de transport se ramassent à la pelle.

Un exemple ? Stanley Kubrick. Dans sa jeunesse, il avait passé son brevet de pilote, et il pilotait beaucoup pour faire ses reportages photographiques, puisque c’est dans la photo qu’il a débuté. Il adorait tous les appareils photographiques, et en possédait plusieurs, mais, à ma connaissance, il n’a jamais acheté d’avion ! (Il aurait pu, avec ce qu’il gagnait...)

Je ne sais ce qui l’a dégoûté des déplacements aériens, mais je peux dater l’évènement. Son dernier voyage a eu lieu lorsqu’il est revenu à Hollywood, d’Espagne où il était allé diriger les extérieurs de Spartacus. C’était donc en 1960. Après cela, il s’est installé en Angleterre, à Childwickbury Manor, une propriété qu’il acheta, et ne quitta plus l’Angleterre, pas même pour réaliser Full metal jacket, son film sur la guerre du Vietnam, entièrement tourné dans la banlieue est de Londres ! Mais on raconte qu’en 1968, il est allé à New York pour présenter 2001, odyssée de l’espace, et si c’est vrai, il n’y est pas allé en pédalo.

Mais, contrairement à la légende, en Angleterre, il ne vivait pas en reclus, et j’ai raconté dans quelle circonstance il a fait un saut à Paris, en 1975, pour venir faire une scène au directeur du cinéma Hautefeuille, qui projetait mal son film Barry Lyndon.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
Mais c'est plus vendeur de le présenter comme un ours... Il faut dire aussi que sa personnalité était assez originale, donc une couche de plus ce n'est pas plus mal pour la légende.
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Y
Il s’est bien brouillé avec Kirk Douglas, qui l’avait engagé pour réaliser « Spartacus », et qui avait dit : « Il y a des réalisateurs, qui sont des salauds, et d’autres qui ont du talent. Kubrick est un salaud qui a du talent ».