Hommage (feutré) à Dalida
La semaine prochaine sort le chef-d’œuvre qui sera incontestablement le summum du cinéma français de l’année, et qui supplantera dans nos mémoires le film sur Édith Piaf joué par Marion Cotillard : la biographie de Dalida.
Deux remarques (toujours DEUX, selon mon habitude).
D’abord, le film est réalisé par Lisa Azuelos, qui se répand actuellement dans tous les médias pour y vendre sa laitue. Premier motif de rigolade, cette réalisatrice avait sorti en 2014 un film, Une rencontre, sur lequel j’avais exercé ma verve destructrice, visant sa maîtrise des langues espagnole et française. Passons, c’est du tout-venant.
Ensuite, il y a Dalida. Les commentateurs se retiennent à quatre pour ne pas dire (ou écrire) qu’elle avait été, de manière un peu épisodique, la maîtresse de Mitterrand, lequel, c’est vrai, sautait (sur) tout ce qui bougeait et qui ne pensait pas à lui le matin en se rasant. Et la chanteuse, fine mouche, laissait dire qu’elle était socialiste. Elle a même accrédité cette légende en apparaissant le jour où Mitterrand, élu, est allé faire son numéro de prestidigitateur au Panthéon, avec le coup des roses qui apparaissaient mystérieusement partout où il passait (mise en scène de Serge Moati). Or, Dalida avait chanté lors d’un meeting de la campagne du futur président, quelques mois auparavant, à la Halle de la Villette, et tout le monde avait cru qu’elle l’avait fait gratuitement, par dévouement pour la cause socialiste.
C’est pourquoi les gens du Parti sont tombés de leur chaise le jour où ils ont reçu la facture un peu salée de sa prestation, qu’elle leur a envoyée a posteriori !
J’en ris rétrospectivement...