Jouer aux quatre coins
Vendredi, dans son émission Quotidien sur TMC, Yann Barthès recevait Laurent Ruquier, et la conversation est tombée sur Europe 1, radio que Ruquier a quittée pour RTL, après avoir quitté France Inter, les media étant interchangeables.
(À ce propos, je vous rappelle gentiment qu’on ne dit pas plus « UN média » qu’on ne dit « UN taliban » ou «UN Touareg », tous ces termes étant des pluriels. Mais on vit très bien sans connaître la langue qu’on parle, surtout au micro).
Donc Barthès et Ruquier parlent d’Europe 1, et le premier demande au second s’il n’a pas des regrets d’avoir quitté sa boîte. Et Ruquier, politiquement correct, jure qu’il ne conserve que des amis à Europe 1, mais qu’ainsi va la vie, etc. Laquelle vie évolue en fonction du nombre de zéros écrits sur un chèque – mais ça, c’est moi qui l’ajoute.
À ce stade de la conversation, je m’attendais un peu à entendre Barthès poser la question qui me serait venue à sa place : « Et que pensez-vous de l’arrivée de Didier Porte à Europe 1, dans l’émission d’Anne Roumanoff ? Alors que Porte, précédemment, était sur RTL, où vous arrivez opportunément ? ».
Mais non rien, pas un mot sur le sujet.
J’en conclus que Barthès ignore que Porte et Ruquier se détestent, depuis que le premier « a bavé » sur le second, comme dit celui-ci quand on lui en parle.
Le music-hall, une grande famille.