Billard pour un néo-cosmonaute

Publié le par Yves-André Samère

Hier, j’ai téléchargé le livre de Pierre Ménès, Deuxième mi-temps, et j’en ai commencé la lecture. Émouvant. Je ne connaissais guère Ménès que par sa marionnette des Guignols (à propos, ils sont rétablis en clair sur Canal Plus, je l’ai constaté hier aussi, mais ils sont devenus sans intérêt, car les auteurs ne sont pas à la... hauteur), et comme il est commentateur pour le football et que je m’intéresse à ce sport autant que l’hirondelle s’intéresse au problème des salaires (blague que j’ai piquée à René Fallet, or je paye toujours mes dettes), je ne savais rien de lui, et pas même qu’il avait provisoirement disparu de la télé. Pas parce que Bolloré l’avait limogé, mais parce qu’il était gravement malade et a dû subir une double greffe, du foie et des reins, avec comme condition que le donneur soit le même pour les deux organes !

Son livre fait un peu peur par tout ce qu’il raconte, et je devrais peut-être m’inquiéter un peu, car je dois remonter sur le billard à la fin de ce mois, après mon opération d’un cancer du foie en février 2016. Une vraie barbe, car je vais encore être invalide pendant au moins deux semaines. Mais mon histoire doit être moins grave, puisqu’on va seulement remplacer mes deux artères iliaques par des prothèses en dacron, avant qu’elles explosent, quoique pas de rire. Figurez-vous que ce tissu synthétique, le dacron, est aussi utilisé pour fabriquer des combinaisons de cosmonautes ! Ce sera donc ma façon à moi de voyager dans l’espace, moi qui ne franchis jamais le boulevard périphérique, comme vous le confimeront certains de mes amis qui fréquentent ce bloc-notes ! Mais c’est un premier pas pour devenir un homme bionique. Mon rêve de toujours.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

B
@DOMINIQUE : les vaches ont très peu de flatulences quand fréquemment et abondamment elles éructent ; zut et flûte ! Du gaz, un orifice... certes... Une différence de site anatomique notable néanmoins !
Répondre
Y
Je n’ai pas les moyens ni la patience de vérifier. Mais le résultat n’est-il pas le même ?
D
Cela me rappelle ma mère qui demandait à une vendeuse dans quel tissu était fabriqué un chemisier. La fille lui lit l'étiquette : du noiron. Ben oui, il y avait écrit NO IRON ("ne pas repasser" en anglais dans le texte).<br /> Sinon, je vous imagine, si un jour vous deviez franchir le périphérique : passeport, casque colonial, masque à gaz (à cause des flatulences des vaches), trousse médicale de secours, et bien sûr un fascicule bilingue pour communiquer avec les autochtones.
Répondre
Y
Je fais provision de méthodes Assimil, et je me fais vacciner contre toutes les maladies exotiques.