Comment (ne pas) terrifier les casse-pieds
Il y a quelques mois, les radio-télés nous avaient annoncé la merveilleuse nouvelle : le gouvernement allait réagir contre les casse-pieds qui nous harcèlent au téléphone pour nous vendre de la camelote dont nous n’avons aucun besoin. En langage de bois, on appelle ça « démarchage téléphonique », mais chacun avait compris. Ce nouveau service s’appelait Bloctel (ouarf pour le jeu de mots digne de Ruquier), et le principe se définissait ainsi : les plaignants devaient s’inscrire sur Bloctel pour figurer dans une liste des gens auxquels on fichera désormais la paix. Idéal !
Ben non. Des promesses, toujours des promesses, en particulier celle de prendre des sanctions frappant les contrevenants, mais... résultat nul. Soyons précis : il y a eu plus de 330 000 plaintes, mais seulement DEUX sanctions effectives.
Bloctel est aussi terrifiant que l’Hadopi !