QUELLE canicule ?!
Partout et à longueur de journée, j’entends des plaintes et des avertissements : méfiez-vous de la canicule, et surtout, BUVEZ ! Heureusement, on m’a ainsi averti, j’aurais pu, par distraction, me laisser mourir de soif...
D’abord, à Paris, la chaleur est très variable. Si le boulevard de Sébastopol évoque vaguement la géhenne dont Satan entretiendrait activement le foyer, la rue Dussoubs, qui lui est parallèle, est un havre de fraîcheur. Ne me demandez pas pourquoi. Je ne vois guère comme explication qu’une ordonnance prise par Annie d’Algaut, que tous nous admirons tant.
Et puis, j’en ai vu d’autres. Par exemple, il y a quelques années, un petit 44° à Casablanca. En outre, en Côte d’Ivoire, la chaleur qui règne aujourd’hui en France, on l’a tous les jours de l’année, sauf à l’époque de l’harmattan (c’est un vent relativement frais, mais les Ivoiriens, peu habitués, claquent des dents). Et, pour ne rien arranger, il s’y ajoute l’humidité, qui rend tout beaucoup plus pénible.
Donc je compte survivre à la canicule. Désolé ! Si Jean-Claude Carrière et Umberto Eco disent « N’espérez pas vous débarrasser des livres », on ne se débarrassera pas de moi non plus.