Moisson de poncifs

Publié le par Yves-André Samère

La récente campagne électorale nous a gâtés sur le plan de la génération intensive des clichés : les journalistes s’en sont donné à cœur joie, et ont épuisé leurs réserves de poncifs.

Ainsi, d’un candidat favori des sondages, on a raconté qu’il avait pour lui un alignement des planètes, qu’il cochait toutes les bonnes cases (celles qui manquent à l’utilisateur de cette expression, sans doute), et que son triomphe était donc inscrit dans son ADN.

Une fois élu, le gagnant de la compétition, qui aura reçu les clés de la République, devra s’efforcer de n’être pas clivant et, au contraire, de rechercher le consensus. S’il y parvient, les gens de médias feront un focus sur sa réussite.

Si-si. Ah, que j’aimerais savoir écrire aussi bien !

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