Des parents modèles

Publié le par Yves-André Samère

Depuis hier, on répète à longueur de journée, dans les bulletins d’information, qu’une petite fille de neuf ans a disparu. Plus de vingt-quatre heures, c’est beaucoup, et police et gendarmerie savent très bien que ce délai atteint la limite au-delà de laquelle les disparus sont rarement retrouvés.

Mais je voudrais surtout envoyer mes compliments les plus chaleureux aux parents de la gosse. Ils assistaient à un mariage et y avaient emmené leur enfant. Or ils ne se sont aperçus de sa disparition qu’à... trois heures du matin ! À une heure où elle aurait dû être couchée depuis longtemps.

Ah les bons parents que voilà, qui ont attendu le milieu de la nuit avant de se soucier de savoir où était leur enfant. J’espère qu’on va leur décerner une médaille.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

K
Quelque soit la responsabilité des parents, leur punition est suffisante. Pas la peine d'en rajouter.
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Y
Oui, le fait d’avoir un enfant est déjà un châtiment. Ou alors, il faut avoir le tempérament de Médée.
M
Je dois reconnaître qu'à son âge, lorsque mes parents me traînaient dans une fête quelconque, il m'arrivait de faire la bringue jusqu'à plus de 4h du matin. Tout le monde s'en fichait et les mômes, à cet âge là, ça gambade partout ! Dans le cas de cette gosse, il y a tout de même un détail qui me chagrine : la dernière fois qu'elle a été aperçue (il était déjà bien tard), elle se trouvait dans une pièce réservée aux enfants. Or, c'est le type d'endroit aménagé pour qu'ils s'endorment lorsque la soirée s'éternise. Elle s'est quand même pas envolée !
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Y
Il faut faire appel à Rouletabille, ou à Sherlock Holmes, ou à Hercule Poirot.