Le monde à l’envers

Publié le par Yves-André Samère

Marrant de constater que la seule émission où l’on a prononcé correctement le nom d’Harvey Weinstein, ce n’était pas dans les radios-télés « sérieuses » qu’on l’a entendue ou vue, mais dans Quotidien, où Yann Barthès a commencé la sienne en prononçant très distinctement et à maintes reprises le nom maudit, en appuyant bien sur le stine final – et ses camarades de travail en ont fait autant. Alors que les extraits d’émissions qui se prétendent d’information radotaient en chœur le ridicule chtaïne.

Outre cela, Barthès avait invité une actrice qui a vigoureusement dénoncé le silence persistant ayant protégé durant des années le sinistre violeur, lequel ferait bien la paire avec notre DSK. La pudeur qui n’est que lâcheté n’est pas seule en cause, et il est invraisemblable que personne n’ait jamais dénoncé ce type. Comment expliquez-vous que, moi qui ne sort jamais de Paris, je savais déjà tout cela, alors que les gens de cinéma qui vivent sur place n’ont jamais ouvert leur grande gueule ?

Cette observation ne fait que conforter l’intense mépris que je ressens à l’égard de ceux qui gravitent dans les milieux se prétendant artistiques.

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