Petite critique sur les petits journalistes

Publié le par Yves-André Samère

Un détail m’a suprêmement agacé, tout au long de ce procès Merah que les radio-télés nous ont servi pendant cinq semaines interminables, c’est cette manie des journalistes qui, parlant d’Abdelkader et de l’horrible assassin, son frère Mohammed, que la police a bien fait de flinguer dans son repaire (d’où il canardait ses assaillants), n’ont cessé de mentionner comme étant son « petit frère ».

Pourquoi petit ? Cet adjectif ne convient qu’à des enfants en bas âge, et considérés comme charmants et inoffensifs. Mais dans le cas présent, il est aussi saugrenu que déplacé. On pouvait parler d’un jeune frère, ou d’un frère cadet.

Mais, en France, tout est petit. On passe ses vacances dans un petit trou pas cher, on boit un petit verre à la fin du repas avant d’aller faire une petite sieste, et les épouses attentionnées dorlotent leur petit mari, qui fut naguère leur petit ami.

Ce langage ridicule ne semble troubler personne. Tant pis, j’abandonne, et bonne nuit les petits.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

K
Petit, petit, petit<br /> Tout est mini dans notre vie<br /> https://youtu.be/PTLrFi2fe8M
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Y
Dutronc, bof... Maurice Pialat, qui en avait fait la vedette de son « Van Gogh », et qu’il trouvait absolument nul, a dit de lui ceci : « Il joue mollasson, Dutronc, on le voit tout de suite... Dès qu’il sort du train, on comprend que c’est foutu ; il ne sait même pas boire un verre d’eau, il faudrait tout lui souffler : Serre ton verre, tiens-le bien, porte-le à tes lèvres, commence à boire, commence à boire, qu’est-ce que tu attends pour le reposer ? Bon Dieu, non, avec lui il n’y a décidément rien à faire. [...] À la fin du film on est glacé, on reste cloué, sûrement que ça ne va pas marcher, forcément, avec Dutronc ».
M
Vous prendrez bien un petit quelque chose ?
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Y
Sans alcool, alors.
C
Qui fait ses petites affaires<br /> Avec son petit chapeau<br /> Avec son petit manteau<br /> Avec sa petite auto Brel connaissait bien la France !
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Y
C’était un vrai artiste du langage, Brel.