Macron fait des fautes de français

Publié le par Yves-André Samère

France Inter, midi. Macron discourt... et fait une belle faute de français : « Ce n’est pas de pédagogie DONT ils ont besoin ».

Tilt. « Je malmène la prosodie française », devait écrire Antoine Doinel en punition, dans Les quatre cents coups, pour je ne sais plus quelle faute. Ici, la faute est très répandue, mais il est toujours extrêmement jouissif de la trouver dans la bouche d’un personnage qui croit parler le français mieux que tout le monde. Dire que ce type (Macron, pas Doinel) vit avec son ex-professeur de français et de latin ! On se demande lequel des deux est le plus cancre – en fait, non, je ne me le demande pas.

Alors, rappelons que le pronom relatif DONT équivaut à duquel, desquels, de laquelle, et ainsi de suite. Il s’ensuit que la préposition DE y est sous-entendue, et qu’il est par conséquent plus que superflu de la répéter. Il fallait dire, cher Jupiter, « Ce n’est pas DE pédagogie QU’ils ont besoin ».

Je sais, ça dérange les habitudes, mais puisque Macron en a fait sa ligne de conduite, qu’il commence le premier !

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