Protocole trop « compliqué » pour les médias

Publié le par Yves-André Samère

Toutes les radios et télévisions se sont donné le mot pour qualifier de « Royal baby » l’enfant que William et Kate viennent d’ajouter à leur collection. C’est le troisième gosse de leur couple.

Eh bien, tout ce battage prouve au moins une chose : les médias ignorent tout du protocole et des titres que la monarchie britannique admet. Alors, mettons les points sur les I : un membre de la gentry ne peut recevoir un titre comportant l’adjectif royal s’il n’est pas fils ou fille de ROI. Attendu que ce bébé, pas encore prénommé – soit dit en passant –, est le fils d’un PRINCE, qui lui-même n’est pas roi et ne le sera peut-être jamais (s’il meurt avant son père Charles, lui-même encore prince), il n’a pas droit au qualificatif « royal ». C’est donc un princely baby, et rien de plus.

Mais ce genre de subtilité échappe à la totalité des bavards de micros.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
D'après ce que j'ai pu lire dans les journaux anglais "royal baby" veut dire "bébé appartenant à la famille royale". Par contre, dès qu'ils le désigneront nommément, ce sera "prince Mickey" (par exemple). Les anglais disent aussi "the firm" "the royals" en parlant de cette famille.<br /> En France, on mélange un peu tout, on n'a plus l'habitude ! Même les Présidents, on les appelle Emmanuel. C'est dire.
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Y
Il y a famille et famille, et cela ne s’étend pas à toute la descendance. Je soupçonne que, si les journaux britanniques parlent comme les journaux français, cela ne signifie pas qu’on a raison des deux côtés de la Manche. Les Grands-Bretons semblent avoir envie de ne vouloir que des rois, partout. Cela ne change rien au fait que, pour être royal, il faut être fils ou fille de roi. Petit-fils ou petite-fille, ça ne marche pas, de mon point de vue, ce serait trop facile.