Quand Hollande dégaine et flingue
François Hollande me fait penser à... Annie Girardot, dont l’un des films, mis en scène par Michel Audiard, s’intitulait Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais elle flingue.
En effet, Hollande s’y connaît en flingage. Invité avant-hier soir par Yann Barthès dans son émission Quotidien, il a répondu à la question de son hôte à propos de Macron : « Le président des riches, c’est ce que vous pensez ? » Appréciez sa réponse ICI, et marrez-vous sans frein. Tête de Barthès, instantanément transformé en statue de sel.
Comme quoi, il ne faut pas l’embêter, Hollande. Mais il a raison, dans le cas présent. Macron est un imposteur, et ça se voit de mieux en mieux. Ces deux-là ne peuvent pas se piffer, c’est assez normal, et jamais deux présidents de la République n’ont sympathisé après une élection, voire même plusieurs décennies après : voyez Chirac et Giscard, qui se haïssent toujours, ou De Gaulle et Pompidou, résolument adversaires à partir de juin 1968. Mais justement, entre Hollande et Macron, le dernier arrivé n’est pas le plus supportable, surtout quand on voit comment il copine avec le Taré de Manhattan.
Au fond, la plus belle réussite de Macron aura certainement été de rendre sympathique son prédécesseur.