République de pacotille

Publié le par Yves-André Samère

Quand Macron fait mine de répondre à la demande qu’on lui fait de justifier le favoritisme envers son gorille Benalla, il noie le poisson, comme on dit familièrement, car sa réponse n’a rien à voir avec l’essentiel de la question. Ce voyou, dit-il (je parle de Benalla, ici), n’occupe pas un appartement de trois cents mètres carrés ? Donc il est beaucoup plus honnête que d’autres ?

Mais ce n’est pas ce qu’on lui reproche ! Ce qu’on lui reproche, c’est de profiter sans vergogne de la protection jupitérienne, d’avoir les clés de la maison personnelle du couple Macron, de proclamer qu’il n’a rien à faire de l’opinion de ceux qui sont censés être ses supérieurs hiérarchiques, et... de frapper des gens qui n’ont rien fait d’autre qu’être là où lui-même se trouve.

Bref, Macron emploie un spadassin sans scrupules. Mais être dénué de scrupules, lui-même en fait la synthèse. Chaque jour, les citoyens regrettent qu’on ait instauré cet article de la loi, qui dit que le président de la République ne peut pas être poursuivi en justice. L’impunité pour les responsables irresponsables, quelle erreur indigne d’une république !

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