Une grande dame au Panthéon

Hier, entre dix heures du matin et une heure de l’après-midi, aucun Français n’aurait voulu manquer le reportage radio-télévisé sur l’entrée au Panthéon de la Française la plus poulaire : Line Renaud !

Il faut dire que même le présiblique de la Répudent avait décidé de prononcer l’oraison funèbre de cette grande dame, qui était aussi une de ses amies personnelles – mais il n’a que des amis, comme on sait. Et demain, la télévision a prévu une émission de trois heures pour rendre hommage à celle qui nous a quittés, comme on dit quand on sait écrire un peu mieux qu’ici. Si la nostalgie vous tourmente, je vous conseille de vous brancher sur Deezer ou sur Spotify, et de faire une recherche sur ses productions les plus remarquables, par exemple Pam-Pou-Dé ou Twidlee Dee, qui resteront dans toutes les mémoires, au rang des œuvres les plus marquantes du siècle passé.

Bien entendu, et comme on n’entendait pas séparer des époux, le cercueil de Loulou Gasté, le mari de Line, a également été admis dans le sanctuaire. Comme vous, j’ai bien l’intention d’aller très vite me recueillir sur leurs dépouilles.

(NB : quelqu’un de bien intentionné me souffle dans mon oreillette que j’ai commis une petite confusion, en substituant le nom de Line Renaud à celui de Simone Veil. Mais qu’importe ? Si cette dernière a œuvré pour faire légaliser l’interruption volontaire de grossesse, certaines chansons de Line Renaud ne produisent-elles pas également l’interruption de n’importe quelle grossesse inopportune ? Et l’écoute d’Étoile des neiges ou de Ma cabane au Canada ne fait-elle pas, elle aussi, sur les parturientes, le même effet ?)