« EntreprenAriat » ?
Non, je ne suis pas à l’affût des fautes de français que commettent les préposés à la lecture des bulletins d’information dans les radio-télés. Pas besoin, elles me sautent aux oreilles. Et je vérifie toujours a posteriori.
Ainsi, aujourd’hui, après le bulletin de midi sur France Inter, on a eu un zozo qui croit tout connaître de l’économie, et qui, traitant de sa pseudo-spécialité, a employé le terme entreprenAriat. J’ai d’abord pensé que j’avais mal entendu, et j’ai patienté quelques minutes, au cas où le mot reviendrait, mais prononcé correctement cette fois. Or ça n’a pas traîné, deux minutes plus tard, l’andouille remettait ça et nous balançait pour la deuxième fois son entreprenAriat.
Je sais bien que ce type de bourde est très répandu, et qu’on va nous le resservir à la première occasion ; alors qu’il est si simple d’associer ce mot à entreprenEUR. Donc, c’est clair et net, on doit dire entreprenEUriat.
Mais comment expliquer qu’aucun directeur des programmes, à la radio comme à la télé, ne convoque jamais le fautif afin de lui remonter les bretelles ? Ce mystère est plus profond que le gouffre de Padirac ou les gorges du Rhumel. En somme, à ces radios et télévisions animées par des cancres jamais las, il faudrait quelques auditeurs !