Pour qui sonne le glas ? Paris-Plages !
C’était aujourd’hui le dernier jour de Paris-Plages. Les années précédentes, cette attraction ne durait que quatre semaines, mais nous avons eu droit, cette fois, à une prolongation, jusqu’à six semaines.
Je suis allé voir à quoi cela ressemblait, et, comme je m’y attendais, cela ne ressemblait à rien. La municipalité avait dénoncé son contrat avec la firme Lafarge, qui autrefois fournissait le sable destiné à imiter une vraie plage, mais Lafarge a fait l’erreur fatale de s’entendre avec l’État Islamique en Syrie, qui a été mis au ban de la civilisation, et Paris a dû renoncer à son sable annuel. Il n’y avait donc aucune « plage » cette année, mais uniquement une route débarrassée de ses voitures, et convertie en paradis pour les cyclistes et les amateurs de course à pied. Bref, ce matin, sans être déserte, la piste ne comptait que quelques dizaines de ces sportifs, plus... les employés de la Mairie, occupés à démonter les rares installations qui avaient remplacé les attractions habituelles. Même les toilettes ont été condamnées un jour à l’avance !
On peut prévoir que cette saison aura sonné le glas de ce qu’avait inventé Delanoë, et que Paris-Plages va sombrer dans l’oubli. Reste à savoir qui va regretter sa disparition. En tout cas, on ne regrettera pas celle d’Anne Hidalgo, qui, dans tous les domaines, a donné la preuve de son incompétence, et n’a guère de chances d’être réélue. Peut-être va-t-elle suivre l’exemple de Manuel Valls, qui, grillé en France, va tenter de se faire élire en Espagne. On plaint les pauvres Espagnols.