Les rancœurs de Ségolène Royal

Je viens de feuilleter le dernier livre de Ségolène Royal, Ce que je peux enfin vous dire, un pamphlet dans lequel elle tente de se faire plaindre pour toutes les insultes qu’on lui a lancées quand elle était encore ministre ou membre de l’Assemblée nationale. Ces insultes, elle les recense assez complaisamment, sous les rubriques Femmes dénigrées (19 échantillons), Les femmes sont fragiles, pas crédibles (10 échantillons), La violence sans retenue (4 échantillons), Mère, donc stupide (10 échantillons), Femme, donc bulle médiatique (6 échantillons), et Femme, donc idiote (12 échantillons).

On a peine à croire qu’elle a retrouvé de mémoire toutes ces citations. Par conséquent, il est probable qu’elles les a notées au fur et à mesure qu’elles les entendait, et qu’elle prévoyait donc de s’en servir. Ce qui laisse un léger doute sur sa sincérité.

Tout ça est assez fatigant, et je ne crois pas que je lirai le livre entier.

(J’en suis même persuadé)