Pardonnez-lui, s’il vous plaît !

Publié le par Yves-André Samère

Aujourd’hui, peu après midi, France Inter invitait Yannick Jadot, patron des écologistes de France, à venir s’exprimer dans l’émission pilotée par Ali Baddou. Il est très bien, Ali, mais un peu agaçant parce que, chaque fois qu’un nom propre est prononcé par quelqu’un autour de la table, il se croit obligé de préciser quelle est sa fonction. Par exemple, si quelqu’un dit « Emmanuel Macron », automatiquement, il coupe la parole de celui qui parlait, afin de caser, entre deux mots, « Président de la République ». Indispensable, pas vrai ? Mais comme ils ont tous cette manie, dans les radios (je suppose qu’on leur a enseigné à le faire, dans les écoles de journalisme, sous peine de recevoir un coup de règle sur les doigts), passons charitablement.

Or l’invité de ce jour, Jadot, n’a pas cette manie, mais il en a une autre : chaque fois que le meneur de jeu le relance avec une de ces questions vachement originales dont on a le secret dans les radio-télés, il répond, certes, mais TOUJOURS en faisant précéder sa reprise de parole par la même expression, absolument immuable : « Pardonnez-moi ! ».

C’est fou ce que les hommes politiques de ce pays ont à se faire pardonner. Allons, un bon geste, pardonnez-lui ! Le Bon Dieu vous le rendra.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

G
Le Pen commence très souvent par « Je suis désolée mais... »<br /> Quant à Ali Baddou, je l'apprécie beaucoup moins depuis qu'il s'est fait prendre pour avoir acheté un vrai faux permis de conduire.
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Y
Au moins, son permis, il ne l’a pas volé ! C’est déjà ça.