Sophia Aram, ma porte-parole
J’ai mis des années avant d’obtenir de mes amis et connaissances qu’enfin, ils cessent de me souhaiter une bonne année entre le 31 décembre et le 31 janvier (puisque je ne sais quel sadique a eu l’idée de prétendre que les vœux restaient valables jusqu’à la fin de janvier). Et où voit-on qu’un rationaliste se laisserait convaincre que les souhaits se réalisent ?
Oui, ça m’a pris des années, voire des lustres (je précise, pour les nuls, qu’un lustre, c’est une période de cinq ans), à faire admettre que je n’aime ni le foie gras, ni le champagne, ni la dinde, et que je préfèrerais être découpé en tranches plutôt que d’avaler ces ingrédients.
Heureusement, sur France Inter, il y a quelqu’un qui m’a aidé à me sentir moins solitaire, et c’est Sophia Aram, qui semble détester ces coutumes ridicules et ces nourritures immangeables à peu près autant que je les déteste, bien que son exploit, à contre-courant de tout ce qui se fait, semble difficile. Pourtant, Sophia et moi, nous ne nous sommes jamais rencontrés – mais je ne désespère pas.
Allez, puisqu’elle est devenue, l’espace de quelques minutes, ma porte-parole, je vous incite à écouter sa chronique de ce matin. C’est ICI. Et, par pitié, épargnez-moi les sempiternels « Et surtout la santé ! ».