Jésus devenu hermaphrodite ?
La folie du féminisme linguistique dans sa version récente ne date pas du tout du vingt-et-unième siècle, comme on pourrait le croire. En réalité, dès 1995, l’Oxford University Press, éditeur réputé d’ouvrages en anglais, a publié une édition du Nouveau Testament et des Psaumes, dont les textes furent un peu réécrits selon les nouvelles modes idéologiques.
C’est ainsi que, dans la fameuse prière « Notre Père, qui êtes aux cieux, etc. », le Notre Père était remplacé par un Notre Père-Mère. L’un des responsables de cette modification la justifia en expliquant que « certains chrétiens commençaient à trouver pesante la référence à la masculinité » [sic] du Dieu créateur (créatrice ?) de toutes choses. Il importait donc que le nom de Dieu soit associé à la fois au père et à la mère.
Même Jésus fut traité de la même façon : la préface de l’ouvrage cité disait ceci : « Le fait que Jésus soit mâle ou femelle n’ayant aucune importance en matière de christologie, peu importe qu’il soit un fils ou une fille ». Hélas, la Bible dit aussi que Jésus fut circoncis à son huitième jour ! Il fallut, pour expliquer cette circoncision d’une fille, que ce mot fatal soit « pris dans son sens spirituel et s’applique ainsi aux filles ». C’est ainsi que Jésus est devenu hermaphrodite, comme celui dont les touristes peuvent admirer la statue dans la salle des Caryatides, au musée du Louvre.