Macron, l’ignoble homme de droite
De plus en plus, les gens prennent conscience que Macron est un nuisible. Sa petite phrase, adressée à une pauvre femme qui a échoué à l’hôpital de Nice après avoir été brutalisée au cours d’une manifestation pour les gilets jaunes, et qui l’invitait à faire preuve de davantage de « sagesse » (autrement dit, fallait pas que tu y ailles), était déjà ignoble, et elle a été dénoncée par à peu près tout le monde, sauf ses sbires, qui se ridiculisent en ressassant la réaction imposée – les fameux éléments de langage sans lesquels un politique ne sait plus s’exprimer par lui-même –, réaction débile imposée par les communicants de l’Élysée et assurant qu’ils ne voient dans son billet que la première partie, alors que c’est la fin de sa phrase qui révèle sa vraie nature d’individu impitoyable.
J’ai aujourd’hui feuilleté à la FNAC un livre qui prouve que Macron n’a qu’un but : ses actes, dans leur ensemble, visent à détruire tout ce qui a été fait à gauche, méthodiquement. Bien sûr, Hollande a commis quelques maladresses, dues surtout à sa faiblesse (la plus grave étant d’avoir pris Macron comme ministre), mais jamais il ne s’est conduit comme un parfait salaud. En ce sens, le nouveau régime a fait un pas de géant.
Comment faire pour se débarrasser de cette engeance ? Sans violence, c’est difficile. Mais déjà, les opposants se multiplient : le Sénat, qui s’est opposé au favoritisme pro-Benalla, le Conseil d’État, qui vient d’annuler le décret permettant de nommer l’écrivain Besson consul général à Los Angeles, simplement parce que Besson est un copain de Macron, et ce n’est probablement pas terminé. Les Algériens devraient nous faire savoir comment ils s’apprêtent à éjecter Boutefliqa de la présidence de leur pays.