Abou Nawas
Une chose m’a toujours stupéfié chez les arabo-musulmans. Pour la galerie, et avec pas mal d’hypocrisie, presque tous condamnent avec fureur l’homosexualité, et vont même jusqu’à proclamer que l’homosexualité ne PEUT PAS exister chez eux. Bien, mais attendez la suite.
D’une part, il y a autant d’homosexuels dans les pays arabes qu’ailleurs, et, au Maroc, leur ville Marrakech vit principalement du commerce des garçons, au point qu’un touriste étranger qui se promène seul est harcelé par des émissaires de cette petite industrie tentant de leur vendre leur jeune frère, voire leur propre personne, si le client ne semble pas attiré par l’autre sexe.
D’autre part, dans ces pays, tout le monde connaît et admire profondément un poète, Abou Nawas, qui vivait à Bagdad entre 756 et 815, donc à une époque où l’islam existait déjà. Et lui avouait qu’il aimait le vin... et les garçons ! Allez lire ICI et LÀ quelques-uns des poèmes qu’il a consacrés à ses passions. Et, encore aujourd’hui, tous les enfants arabes connaissent et citent Abou Nawas.