Rugy ne rugyra plus !
Et voilà, c’est fait ! Comme je le prévoyais et le laissais entendre dans mes deux billets (des 12 juillet et 13 juillet dernier), Rugy a débarrassé le plancher, comme prévu, au début de l’après-midi.
Bien entendu, il nous a sorti le refrain habituel, que nous serinent tous les hommes politiques forcés de démissionner une fois qu’on leur a mis le nez dans la gadoue (comme chantait Jane Birkin) : qu’ils partent « pour mieux défendre leur honneur », en menaçant d’attaquer en justice ceux qui ont mis sur le tapis le récit de leurs turpitudes. Ils l’ont tous fait, TOUS, et je ne vais pas vous en donner la liste. Le dernier en date était Fillon, rappelez-vous, ce n’est pas si ancien.
L’ennui, pour ces professionnels de la magouille, c’est que les journalistes qu’ils menacent d’attaquer ne sont pas des débutants, mais des professionnels, et qu’ils ne publient pas des contes de fée : ils ne sont pas assez bêtes ! Où et quand a-t-on vu Médiapart ou « Le Canard enchaîné » se faire condamner par un tribunal pour diffamation ? Très régulièrement, le verdict reconnaît qu’il y avait bien lieu de dénoncer les malhonnêtetés commises par ces gens qui se croient tout permis. Et qu’en somme, la dénonciation publique était justifiée.
Rugy peut bien annoncer un recours devant un tribunal, et son patron Macron, ex-Monsieur Propre, affecter de le défendre sans le moindre argument, sans oublier tous leurs partisans qui ne savent plus à quel saint se vouer pour tenter de faire oublier ce que nous n’avons pas envie de repousser sous le tapis, ça ne marchera pas.
On va finir par trouver sympathiques les Balkany...