Yann Moix, un Machiavel en herbe ?
Alexandre, le jeune frère de Yann Moix, lui aussi écrivain (il travaille pour Arte), réfute tous les détails que son frère aîné a publié dans son roman Orléans. Le cher grand frère était, dit-il, un tortionnaire, qui a tenté plusieurs fois de le tuer (en le défenestant depuis un premier étage, et en essayant de le noyer dans la cuvette des toilettes, le tout quand sa victime n'était âgée que de deux ans), et qui, par la suite, l’humiliait sans cesse. Et toutes les tortures que leurs parents étaient censés avoir commis sur Yann, c’était Yann qui les exerçait sur Alexandre !
Du récit de cette série de drames, et parce que je suis profondément futile, j’extrais une expression de la lettre ouverte d’Alexandre Moix, publiée dans « Le Parisien ». La voici : Yann Moix serait un « Machiavel cynique et névrosé prêt à tout ». Et je ne cesse de m’étonner de l’usage qu’on fait de ce nom, Machiavel, et d’avoir forgé sur ce nom l’adjectif machiavélique. Voici ce qu’en dit un dictionnaire sur Internet : « Machiavélique désigne quelque chose de perfide, de diabolique et astucieux à la fois. Cet adjectif vient de l’auteur italien Machiavel, dont la doctrine est considérée comme dénuée d’honnêteté, d’intégrité et surtout de morale ». Belle définition, qui a été rédigée par quelqu’un ne connaissant visiblement pas Nicolas Machiavel.
Mais de Machiavel, par souci de la vérité historique, je parlerai dans un autre billet, car le personnage n’a rien à voir avec sa fausse réputation.