Chirac, voleur !

Publié le par Yves-André Samère

Chirac a été, durant dix-sept ans, maire de Paris. En réalité, il ne s’intéressait pas à Paris (qui était pourtant la ville natale de ce « natif de la Corrèze », sic). Or, pendant ces mêmes dix-sept ans, il n’a cessé de détourner des fonds qui étaient à sa disposition, et ces fonds détournés n’avaient qu’un seul but : le faire élire à l’Élysée.

Une fois ce but atteint, il en a prodigieusement profité et n’a pas sorti un centime de sa poche durant ses douze ans de présidence : billets d’avion payés en liquide, dizaines de voyages privés au Japon, compte bancaire à Tokyo, vacances dans un palace de l’Île Maurice à 22 000 francs la nuit, service d’ordre de quarante gendarmes autour de son château de Bity (où il ne mettait jamais les pieds), et ainsi de suite. Or, tout cela, C’ÉTAIT bel et bien de l’enrichissement personnel. Croyez-vous que s’il avait dû payer ce qu’il mangeait, il aurait consommé quatre mille francs par jour en frais de bouche – comme on dit délicieusement –, comme il le faisait à l’Hôtel de Ville ?

Qu’on cesse donc de nous bassiner avec cette légende d’un Chirac attentif aux autres : il n’a été attentif qu’à son portefeuille ! Chirac, comme une majorité d’hommes politiques, était malhonnête, voilà tout.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

J
N'empêche. Il n'avait pas son pareil pour caresser le cul des vaches. Et les veaux - dont parlait de Gaulle - l'aimaient bien aussi. C'est lui qui faisait pousser leurs cornes. Alors unissons-nous à toutes les madames Michu de France, qui sont bien tristes.
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Y
Comme je ne suis pas caressant, cette qualité m’indiffère. Je laisse tout ça aux autres.
C
Attention , encore un pléonasme !
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Y
Je sais, j’ai tous les vices...
D
Comme personne ne vous regarde, c'est tentant de piquer dans la caisse ! Quand je pense qu'un employé d'un fast food a été licencié parce qu'il avait donné SON hamburger à un SDF... on est loin des frais de bouche de la Mairie de Paris !
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Y
Un élu cesse d’être suspecté, et peut tout se permettre. Voir les livres de Philippe Pascot, “Pilleurs d’État”, “Allez tous vous faire...”, “PiIleurs de vie”, ”Mensonges d’État” et “Du goudron et des plumes”. On peut toujours, en France, être élu, même si on a été gravement condamné !