Coran illisible

Publié le par Yves-André Samère

Vous allez rire. Le Coran n’a pas été écrit durant l’existence de Mohammed, le prétendu « prophète ». La vérité est la suivante : quelques auditeurs dudit prophète avaient d’abord noté ses élucubrations sur différents supports, tels que cuir, poterie, feuilles de palmier, omoplates d’âne ou de chameau, avant de les apprendre par cœur.

Vers 650, alors que Mohammed était mort depuis une vingtaine d’années, le calife Othman, craignant que la grande faucheuse élimine tous ces témoins, leur ordonna, sous peine d’être condamnés à mort, de lui apporter toutes leurs notes, et il classa celles-ci par ordre de longueur (décroissante, sans se soucier de leur signification ni de la chronologie). Cet Othman aurait fait un bien mauvais éditeur ! Naturellement, cet ordre rendit le résultat incompréhensible, et cet ordre subsiste aujourd’hui.

Autre obstacle à la compréhension, l’alphabet arabe de l’époque ne comprenait que seize lettres, pour écrire vingt-huit consonnes et semi-consonnes. De sorte que certaines lettres pouvaient avoir jusqu’à six sens différents sans qu’on puisse déceler lequel était le bon ! Il fallut un siècle pour qu’on songe à résoudre ce petit problème, en rajoutant des points au-dessus ou au-dessous des lettres existant déjà. Ainsi, les lettres B (ب) et P (پ) s’écrivent de la même façon, à ceci près que la première doit recevoir un point au-dessous, tandis que la seconde doit en recevoir trois. Pourquoi faire simple ?

Cette amélioration prit un siècle, car on dut rajouter d’autres signes pour tenter de lever d’autres ambiguïtés. Mais le résultat reste un festival de suppositions. Si bien que le Coran demeure un texte à peu près illisible.

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