Jeff Koons ? Un charlatan et un imposteur
On a beaucoup trop parlé de ce charlatan, Jeff Koons, dont les admirateurs gogos sont assez sots pour voir des œuvres d’art dans ses pitoyables productions – que, d’ailleurs, il ne fabrique pas lui-même, laissant ce soin à des employés, qui ne sont pas plus artistes que lui. Et ne m’objectez pas que les grands peintres de la Renaissance avaient des apprentis : ceux-ci, du moins, avaient du talent. Et on connaissait leurs noms ! Par exemple, Salai, sans doute le dernier en date, et qui lui a survécu de cinq ans, semble-t-il.
Son dernier exploit a consisté à fabriquer un « bouquet de tulipes » en ballons de plastique, qu’il a vendu très cher à la mairie de Paris. Ou plutôt, dont il lui a vendu le dessin, abandonnant le gros de la fabrication à son client.
Voir une œuvre d’art dans une production de Koons, c’est comparer une caricature de Wolinski à une sculpture de Michel-Ange. La seule originalité de tout cela, c’est qu’aujourd’hui, on prend très au sérieux les pires impostures. Avant l’époque moderne, les imposteurs étaient rapidement démasqués et moqués. Lisez donc le conte d’Andersen, Les habits neufs de l’empereur, parfois appelé Le roi est nu. La similitude est frappante.