Ségolène Royal et le mensonge
La cellule investigation de Radio France a publié vendredi 15 une série d’enquêtes sur Ségolène Royal, son rôle comme ambassadrice des pôles, et les moyens qu’elle y utilise. Elle n’a pas répondu aux 29 questions sur les faits, et a dit sa surprise d’être mise en cause « de façon diffamatoire », de « façon très violente », et ces questions « étaient déjà diffamatoires en tant que telles », appuyées « sur les affirmations de ce journaliste investigateur-délateur », autrement qualifié « ce journaliste s’il mérite ce nom », « qui se prend pour un procureur », et « a sorti sa pseudo-enquête ».
Chacun aurait pu rétorquer à madame Royal que ce sont SES propos, au contraire, qui sont diffamatoires envers ce journaliste consciencieux, , qu’elle n’a jamais nommé, et qui travaille à Radio France – il s’appelle Sylvain Tronchet. Et surtout, qu’elle s’invite à la radio pour déballer une tonne de mensonges, dont la preuve a déjà été donnée la semaine dernière, lorsque Valentine Oberti, chroniqueuse de « Quotidien », a fait filmer par la caméra de l’émission que, si le prédécesseur de madame Royal au même poste, Michel Rocard, avait assisté à TOUTES les réunions internationales concernant les pôles, elle-même ne s’y était jamais montrée.
Conclusion : Ségolène Royal est, non seulement un très mauvais ministre, et pas très honnête puisqu’elle utilise les membres de son cabinet pour faire la publicité de son dernier livre (aux frais de l’État, donc), c’est aussi une fieffée menteuse.
Vous pouvez retrouver l’intégrale de ses propos sur France Inter, en replay, à la date du vendredi 15 novembre 2019. Inutile de dire que ses mensonges ont été décortiqués par la plupart des organes d’information, dès le lendemain, donc ce matin, et que, toujours sur France Inter ce matin, et par la voix de Charline Vanhoenacker, elle a été ridiculisée pour un bon bout de temps !