Assez de vos « petits degrés » !

Publié le par Yves-André Samère

Décidément, France Inter s’est engagé[e] résolument dans la promotion du mauvais langage, laissant à des ploucs toute facilité pour piétiner la langue française. Cela avait commencé avec Marie-Pierre Planchon et ses « petits degrés », expression qui est une aberration sémantique. Puis Élodie Callac a embrayé et suivi sa collègue. Et ce matin, Stéphanie Fromentin a suivi le cortège des cancres, qui menace d’occuper le plus large terrain possible.

N’oublions pas non plus Léa Salamé qui, samedi dernier, interviewant une romancière dans le cadre de sa série des « femmes puissantes » [sic], et à propos de je ne sais plus quel sujet, lui a demandé si elle « s’EN rappelait » [resic]. Bientôt, sur les ondes de la radio nationale, on inaugurera le diplôme du charabia. Et comme aucun autorité ne s’en soucie, le triomphe de ces cancres est assuré.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
Les "femmes puissantes" vient sans doute du titre d'un livre remarquable de Marie N'Diaye (Goncourt 2009) "trois femmes puissantes", surtout le récit d'une jeune femme africaine qui essaie d'émigrer en Europe. <br /> Quant aux "petits degrés", c'est ridicule et hélas le ridicule ne tue pas.
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Y
Nous vivons dans un temps où il est indispensable de se ridiculiser, cela fait partie de la panoplie de la notoriété. Difficile de trouver une personnalité qui ne se soit pas couverte de ridicule.