Albert Uderzo et Manu Dibango
Apparemment, les morts vont souvent par deux. Ainsi, cette nuit, deux célébrités sont passées dans l’autre monde. Ce sont Manu Dibango et Albert Uderzo.
Je ne sais à peu près rien du premier, victime du coronavirus, car je ne m’intéresse pas au genre de musique qu’il pratiquait. Non que je la méprise, mais elle appartient à un domaine que je ne connais pas du tout, attendu que je me suis toujours passionné pour la musique classique (piano et orchestre en priorité), et fort peu à tous les autres.
En revanche, je connais assez bien l’œuvre d’Albert Uderzo, mort à quatre-vingt-douze ans, le dessinateur des aventures d’Astérix et Obélix, dont j’ai lu tous les albums. Déjà, René Goscinny, qui en écrivait le texte, avait lâché la rampe depuis 1977, âgé seulement de cinquante-et-un ans, et victime d’un test de santé (une épreuve de pédalage, que son cœur n’a pas supporté). J’ajoute, quoique c’est sans intérêt, qu’après avoir appris cette calamité pour le monde de la bande dessinée, j’ai moi-même refusé de me soumettre à un pareil test à l’Hôpital Cochin.
Pourtant, je n’écrivais pas de scénarios pour bande dessinée !