« Fidèle », Dati, mais pas modeste
À l’heure où je mets sous presse, comme écrivait naguère San-Antonio, j’écoute France Inter, et c’est Rachida Dati qui s’épanche face à Léa Salamé, laquelle a bien du mal à en placer une.
Mais madame Dati est la proie d’un tic verbal ravageur : elle commence toutes ses phrases, absolument toutes, par l’expression « Moi je ». Indice de sa modestie bien connue. Si vous ne me croyez pas, écoutez la séquence en différé, c’est très facile. Et pensez-y le jour où vous irez voter.
Au fait, hier soir, lorsque j’ai un peu taquiné Cédric Villani, j’ai oublié de mentionner que je connais au moins une de ses coéquipières, placée en neuvième position : Élisabeth Dion. Elle a 61 ans, elle est professeur de médecine, et elle est chef de service de la radiologie à l’Hôtel-Dieu. C’est bien elle qui a validé toutes les radiographies que j’ai fait faire dans cet hôpital. Ce n’est pas n’importe qui. Et elle est candidate au conseil communautaire de la future mairie.