Macron discourait, ce soir
Pour la première fois, ce soir, j’ai suivi, comme entracte à l’émission « Quotidien » (sans le public et ses applaudissements ridicules), le discours de Macron. Mais j’ai surtout remarqué, avec un peu d’ironie, les multiples fautes qui ont agrémenté les sous-titres de son speech. Cela dit, il a sorti très peu de bêtises, contrairement à son habitude. Mais il a répété, quatre ou cinq fois, « Nous sommes en guerre ». Il se prend pour Churchill ? Bientôt, il va nous proposer du sang, de la sueur et des larmes.
Rien de révolutionnaire, comme prévu : il a très peu menacé, a déversé pas mal de sirop, et laissé apparaître son désir de ne rien faire de fracassant, hormis la suspension du deuxième tour de l’élection d’hier, suspension qu’on niait jusqu’à hier, mais qui, subitement, s’est imposée comme la seule possibilité. On sentait que cette concession aux exigences de Mélanchon lui faisait mal aux entournures, mais quoi, il fallait bien en passer par là. Franchement, le comportement des politiques majoritaires fait penser à celui des rats sur une plaque chauffante.