Roselyne et le serpent
En son temps, des centaines de blaireaux étaient tombés sur le râble de Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, sous le prétexte qu’elle avait commandé des millions de vaccins destinés à vaincre une épidémie qui s’annonçait.
Il n’y a pas eu d’épidémie, et les blaireaux en question ont gueulé au charron : Roselyne dépensait nos sous pour un remède qui s’était avéré inutile. Elle se retrouvait dans la situation de l’âne sacrifié, épisode fictif décrit par La Fontaine dans Les animaux malades de la peste.
De toute évidence, cette certitude des gens qui n’y connaissent rien revient en ce moment dans l’actualité. Le serpent qui se mord la queue.