Roselyne et le serpent

Publié le par Yves-André Samère

En son temps, des centaines de blaireaux étaient tombés sur le râble de Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, sous le prétexte qu’elle avait commandé des millions de vaccins destinés à vaincre une épidémie qui s’annonçait.

Il n’y a pas eu d’épidémie, et les blaireaux en question ont gueulé au charron : Roselyne dépensait nos sous pour un remède qui s’était avéré inutile. Elle se retrouvait dans la situation de l’âne sacrifié, épisode fictif décrit par La Fontaine dans Les animaux malades de la peste.

De toute évidence, cette certitude des gens qui n’y connaissent rien revient en ce moment dans l’actualité. Le serpent qui se mord la queue.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
Vu Bachelot il y a quelques jours à laquelle on a posé cette question. Elle a répondu assez sereinement, considérant quelle avait pris la bonne décision, puisqu'on qu'on ignorait les risques encourus avec ce virus. Il paraît que certains hommes politiques lui ont écrit pour s'excuser de leur attitude à l'époque.
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Y
Elle avait raison, narturellement. Mais on l’a trop considérée comme une idiote, parce qu’elle était quelque peu différente. Le monde est ainsi fait.
M
J'ai fait partie de ces blaireaux. Mea culpa. Bonne journée !
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Y
Pas grave, tout le monde peut s’égarer. Ce qui compte, c’est de ne pas être injuste inutilement. Merci.