Info, intox, ou quoi de pire ?

Publié le par Yves-André Samère

Contrairement à la majorité des Français qui, tous et avec un bel ensemble, n’ont cessé durant deux mois de geindre parce qu’on les empêchait de sortir de chez eux, jamais je n’ai souffert de devoir rester chez moi. Il est vrai que, pour ce qui me concernait, je me trouvais à l’hôpital, qui, en fait de confinement, est un must !

Cela étant, je n’étais pas seul, et une nuée d’infirmières, dont certaines très aimables, n’ont cessé de s’occuper de moi. J’ai donc rarement été seul. Mais enfin, sorti de cet abri le 26 mai, il me restait trois semaines à passer chez moi, à lire, écouter la radio et regarder la télévision. Bref, une vie d’ermite. Et la vie à l’extérieur ne m’a pas du tout manqué. Ce qui n’implique pas que je me sois résigné à ne plus jamais mettre le nez dehors. Et, cet après-midi, je suis retourné au Forum des Halles, plus précisément à la FNAC-Forum, en vue de fouiner un peu dans les rayons réservés aux livres et aux vidéos.

Je n’ai rien vu d’intéressant en vidéo, ce qui a conforté mon opinion actuelle : que le cinéma est devenu quasiment inintéressant, surtout le cinéma français, opinion confortée par le visionnage express d’un livre, le dernier d’Éric Neuhoff, (Très) cher cinéma français, où il tape à coups redoublés sur les films français, rejoignant ainsi mon avis sur la décadence du film hexagonal, décadence exprimée par cette histoire aussi fausse que drôle d’un sale gosse s’étant révélé inbuvable, et que son père aurait menacé en ces termes : « Si tu n’es pas sage, tu iras voir le dernier film d’Ozon ! ». Au passage, on descend en flammes les chefs-d’œuvre de Danny Boon, ou des auteurs d’Intouchables (je ne me rappelle jamais leurs noms, je sais seulement qu’ils sont mauvais), et autres sommités du vide.

J’ai aussi déniché un livre, que j’ai acheté, Info ou intox, de Lydia Mammar, qui recense les opinions les plus répandues chez les Français, et dont plus de la moitié sont fausses. Pour la plupart, je les connaissais, et suis tombé par hasard sur Jésus et la date de sa naissance, chapitre qui nettoie un peu le tombereau de sottises auxquelles croient nos compatriotes. Par exemple, que Jésus serait né un 25 décembre, ou, plus grave, pendant une certaine « année zéro », année qui n’a jamais existé, comme je l’avais démontré ICI et .

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