Cuisine et canicule
Les radio-télés ne nous lâchent pas, et remettent sans cesse sur le tapis les mêmes thèmes usés jusqu’à la corde. Notamment la canicule, mise en vedette chaque année à la même époque, appréciez l’originalité.
Ce thème mis à part, dans les radios, reste qu’à toute heure du jour, il n’est question que de cuisine. J’ignore comment ce sujet très mineur accède au vedettariat, et envahit les ondes hertziennes. De sorte que les patrons cuisiniers jouent les vedettes, sans arrêt mis en valeur par les présentateurs, qui ne font pas ça pour leurs beaux yeux : une invitation à dîner gratuite en guise de renvoi d’ascenseur, c’est toujours bon à prendre.
Mais revenons à la canicule, dont je ne parlerai plus, du moins cette année. Et les bavards des médias entretiennent la caricature, sans se douter un instant qu’ils cassent les pieds à la majorité des auditeurs. Pour ma part, la chaleur, je ne la crains pas, car j’ai vécu en Afrique assez longtemps, y compris durant ma petite enfance, entre les âges d’un et quatre ans, tout cela passé au Sahara (ne hurlez pas à l’imposture, je n’ai jamais cru à la légende prétendant que personne ne conserve de souvenirs à un âge plus tendre : je me souviens très bien du voyage en train qui nous avait conduits, ma mère et moi, vers la ville encore mythique de Touggourt, et des militaires qui occupaient notre compartiment et se gavaient de corned-beef). J’avais alors un an.
En outre, mon appartement résiste à la chaleur extérieure, et jamais la température ne s’élève jusqu’aux quarante degrés attribués à l’air extérieur. Du blablabla pour les radios, tout ça !